Dans le monde d’aujourd’hui, caractérisé par des niveaux élevés de concurrence dans tous les domaines économiques, une grande partie des gouvernements du monde entier basent leurs stratégies industrielles sur des critères basés sur la valeur ajoutée. La valeur ajoutée n’est pas enregistrée dans le compte de profits et pertes, mais ce dernier contient les éléments nécessaires à sa détermination.
Analyse financière basée sur les soldes intermédiaires de gestion
Le contenu principal de la finance vise à maximiser la valeur de l’entreprise et les moyens et outils économiques pour atteindre cet objectif font l’objet de la gestion financière. La synthèse des résultats rend compte de l’ensemble des recettes et des dépenses de l’activité globale de l’entreprise, c’est-à-dire de la trésorerie de toute opération menée par l’entreprise et engageant son patrimoine de quelque manière que ce soit.
Les soldes intermédiaires de gestion visant à expliquer le résultat de la formation de gestion de l’entreprise pour examiner ses progrès. Il s’agit de deux catégories d’indicateurs de gestion financière : les soldes de gestion intermédiaire, la capacité d’autofinancement. Donner différents niveaux de rentabilité de l’entreprise. Caractérisent la situation financière de l’entreprise en fonction de la contribution des différents intrants. Les SIG sont en grande partie des indicateurs « en cascade ».
L’importance des soldes intermédiaires de gestion (SIG)
Les soldes en « cascade » permettent de mettre en évidence le lien entre la fonction opérationnelle et la fonction financière de l’entreprise et peuvent être divisés en deux catégories : SIG – activité et SIG – rentabilité. Dans la partie inférieure du tableau des soldes intermédiaires de gestion sont déterminés deux soldes résiduels de trésorerie (la capacité d’autofinancement et l’autofinancement), indicateurs d’intérêt dans l’analyse financière en raison de leur importance et de leur utilité dans l’évaluation de la performance financière et dans le calcul des ratios financiers significatifs.
Une brève présentation par comparaison des deux tendances nous amène à mettre en évidence des marges d’accumulation calculées sur la base de la classification fonctionnelle des éléments du compte de résultat (selon les normes internationales d’information financière), respectivement des soldes intermédiaires de gestion (selon l’opinion française).
L’analyse des performances de l’entreprise à partir des soldes intermédiaires de gestion permet de mettre en évidence la manière dont la valeur est créée et transférée au sein de l’entreprise.
Calcul des soldes intermédiaires de gestion
Il faut précéder à plusieurs étapes pour le calcul des soldes intermédiaires de gestion :
La marge commerciale est également appelée marge commerciale et est spécifique aux entités commerciales, mais aussi à celles ayant une activité mixte industrielle et commerciale, elle représente l’excédent enregistré sur les ventes de marchandises par rapport aux coûts des marchandises respectifs.
Marge commerciale = Ventes de marchandises – Coûts des marchandises vendues
La valeur ajoutée est un indicateur synthétique qui montre la valeur excédentaire ou la valeur nouvellement créée par l’activité de production de l’entité au cours d’une période donnée.
Valeur Ajoutée (VA) : Marge commerciale + Production de l’exercice – Consommation de l’exercice en provenance de tiers
L’excédent brut d’exploitation (EBE) montre le résultat économique brut obtenu par l’activité d’exploitation de l’entité. Il s’agit d’un solde intermédiaire de gestion reliant les indicateurs de gestion et les indicateurs de rentabilité traditionnels.
EBE = (VA + Subventions d’exploitation) – (Autres impôts et taxes + Frais de personnel).
La méthode additive part de l’EBE auquel on ajoute un certain nombre d’éléments, comme suit :
EBE = Résultat d’exploitation + Charges d’amortissements et de provisions d’exploitation + Autres charges d’exploitation – Produits des provisions d’exploitation- Autres produits d’exploitation
Il existe également la version consistant à déterminer l’EBE en comparant les produits d’exploitation impliquant des recettes immédiates ou à terme (Ve*), avec les charges d’exploitation qui génèrent des paiements immédiats ou à échéance (Ce*).
EBE = Ve* – Ce*
Dans ces circonstances, l’EBE peut être caractérisé comme un excédent monétaire potentiellement issu de l’activité courante de l’entité, étant en fait une différence entre les revenus monétaires potentiels et les coûts monétaires susceptibles d’être encourus.